Un certain douze mars, il y a maintenant vingt-et-une années. Malgré le bébé qu’elle portait, ta mère avait quand-même été passée une soirée chez des amis. Oubliant sa promesse de ne pas boire de trop faite à son compagnon, sa soirée se termina bien arrosée pour tout le monde. Ses fréquentations ne faisant pas partis des meilleures, personne n’a donc empêché la jeune femme enceinte de boire de l’alcool. Résultat : lorsque ta mère voulu rentrée chez elle, elle se perdit dans une petite ruelle, et s’endormi au sol. Le quartier où tes parents habitaient était un quartier pauvre, leurs moyens les empêchaient de leur  offrir un meilleur environnement. Plus tard dans la nuit, la  femme ivre ouvrit les yeux. La raison ? Une douleur subite. Une contraction. Un cri de douleur s’échappa donc de ses lèvres, réveillant par cette occasion quelque habitant du coin. Le temps que tout le monde se rende compte de ce qu’il se passait, l’enfant était déjà presque là. Une vieille dame, voyant la scène depuis sa fenêtre, eu l’idée d’appeler les urgences, afin que le nouveau-né puisse se voir soumettre les soins nécessaires, ainsi que sa mère. Quelques minutes plus tard, l’ambulance arriva, réveillant quant à elle, tout le quartier.

Le lendemain, ta mère se réveilla dans un lit d’hôpital, dans des draps blancs immaculés. Toi, tu étais dans une couveuse pour la nuit, ta température corporelle étant trop basse à cause des conditions de ta naissance. Dans la matinée, ton père vint rendre visite à la nouvelle maman. Celle-ci pensant qu’il serait heureux avec ta naissance, ce fut tout le contraire à cause de son comportement de cette nuit. Rouge de colère, il passa ses nerfs sur sa compagne, omettant qu’elle était encore émotive dû à la naissance du bébé. C’est donc une femme en larmes qu’il abandonna dans la chambre. Il resta encore quelques minutes pour prendre des renseignements sur la santé du bébé, puis rentra chez lui ensuite. La relation entre tes parents ne s’améliora pas avec le temps. Tu avais sept ans quand ton père quitta la maison, te laissant à la charge de ta mère seule. « Ta mère est un déchet, Sol Ji. Et la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre » t’avait-il dit avant de partir. Ce fut ses dernières paroles à ton égard, insinuant que tu finiras comme ta mère en grandissant.

Malheureusement, les paroles qu’avait prononcées ton père avant son départ étaient vraies. Ta mère étant ton seul modèle, ton seul exemple, tu finis comme elle. A l’âge de seize ans, ta vie ne rimait plus qu’avec sexe, drogue, alcool. Presque tous des deux jours, vous rameniez un homme différent dans vos draps. Sachant pertinemment que ta mère n’arrivera pas à rattraper le coup avec toi, elle te laissait vivre comme tu le voulais. Seulement, cela ne se passa pas aussi bien qu’elle l’avait « prévu ». Tes mauvaises fréquentations se multiplièrent. Premier élément de désaccord entre ta mère et toi : ton changement de nom. Après avoir passé assez de nuit dans les lits de parfait inconnus, tu réussi à réunir assez d’argent pour renier ta famille, et surtout ton père, en changeant la totalité de ton prénom. Tu te nommais donc Byun Hwa Ri, et plus Park Sol Ji. Découvrant ta nouvelle carte d’identité, ta mère manifesta son mécontentement, mais tu n’en avais que faire de son avis. Tu eus même le réflexe de la frappée violemment, ayant grandi dans un monde de brute depuis tes seize ans. Cela faisait donc trois ans à ce moment-là. Depuis ce jour, chaque dispute se finissait en course poursuite dans la maison, ta mère essayant d’échappée à tes griffes.

Lorsque la guerre éclata, tu rejoins directement le clan des méchants. Oui, tu avais décidé de faire partie des terroristes. Beaucoup d’amis à toi étaient des étrangers, car le quartier où tu avais grandi était en fait un quartier avec beaucoup d’immigrés. Les considérant comme ta famille, tu ne pouvais te placer contre eux. Ta mère l’apprit également. Elle tenta alors de reprendre son rôle de mère, se mettant en travers de ton chemin. Mais ce fut la dernière fois qu’elle t’empêchait de faire quelque chose. Etant armée, tu n’eus qu’à mettre le pistolet sur sa tempe. Avec un regard froid et sans pitié, tu lui adressas tes dernières paroles. « Ma mère est un déchet. Et la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Laisse-moi vivre en tant que déchet. » Un coup de feu retenti alors ensuite, et tu quittas cette maison pourrie à tes yeux, laissant ton passé derrière toi.

Tout d’abord, tu es quelqu’un de très froide. Un regard glace, qui pourrait faire attraper une pneumonie à quiconque le croisant, ainsi qu’une personnalité assez distante. Les étreintes, les contacts physiques, ou même simplement des conversations familières, tu les rejette. Tu n’aimes pas ça. Tu es aussi quelqu’un de très solitaire, préférant toujours faire tout par toi-même, ou préférant même être seule, sans compagnie, excepté celle d’un livre. En fait, tu adoptes un comportement de sociopathe. Tu es une jeune femme insensible, ton passé t’ayant volé toute once de sensibilité. Tu as toujours été quelqu’un de sans pitié, et cela t’es bien pratique lors de tes missions d’assassinat, ou de torture. On t’a toujours dit qu’une flamme de haine brûlait dans tes yeux, une certaine soif de sang. Le sentiment que t’avais procuré le meurtre de ta mère était inexplicable, étrange, et bizarrement agréable et plaisant. C’est l’une de raison de tes spécialisation. Tu sais faire preuve de patience lors de tes tortures, afin de faire parler tes victimes. Les renseignements que les plus haut placés ont besoin, c’est souvent toi qui les récolte, étant l’une des seules qui sait être patiente.  Car bien évidemment, personne ne crache les infos dès la première question. Tes plus gros défauts, ce sont surement que tu sois une sexaddict et un toxico. Cela t’as déjà posé des problèmes en ce qui concerne ta place chez les terroristes, mais tu as toujours su reposer sur tes pattes.

+ son nom était park sol ji
+ elle ne l'avouera pas, mais elle est parfois sexuellement attirée par le corps des femmes
+ elle a quelques regrets concernant son passé. le premier est qu'elle aurait du suivre son père lors de son départ, le deuxième est qu'elle aurait voulu garder sa vie de lorsqu'elle était adolescente.
+ elle sait qu'aujourd'hui son père est haut placé dans le gouvernement et souhaite le tuer, pour plusieurs raisons. d'abord pour aider les terroristes, ensuite pour se venge de l'avoir abandonner, et finalement pour avoir la satisfaction personnelle d'avoir tuer ses deux parents.
+ elle est sociopathe et bipolaire.