douce enfance × Tu née après deux garçons. Et après toi, deux autres garçons sont né. Certains se diront que pour toi ça n'a pas été si facile que ça, de vivre dans un univers particulièrement masculins. Entre les voitures et les lego, il devait y avoir plus de bleu que de rose dans votre maison. Mais ta mère a toujours pris soin de faire ressortir le plus possible la féminité qui émanait de toi. Une véritable princesse, c'était ce qu'elle voulait que tu sois. Mais tu as toujours préféré te traîner dans la bout pour observer l'évolution des insectes ou bien faire de drôle d'expériences à la cuisine. Ta pauvre mère se sentait délaissée dans son monde de poupées et de fées. Vous étiez proches, très proches, étant les deux seules filles de la maisonnée. Tu étais son trésor. Tes frère l'occupaient beaucoup aussi, mais à chaque fois, vous aviez des moments privilégiés tandis que tes frère en faisait voir de toutes les couleurs à votre père. Tu as toujours laissé ta mère t'habiller comme une princesse, robes ou jupes, petites ballerines. Chignon, ruban dans les cheveux ou tout autre coiffure possible. Il n'y avait qu'elle qui te coiffait. Parce qu'il fallait que tu sois une parfaite petite fille. Quand bien même tu te traînais dans la boue, la seconde d'après. Il t'arrivais aussi de te mêler au garçon pour une bonne bataille de nourriture durant le repas, ou bien pour jouer à la bagarre. Il fallait toujours que tu joues le rôle de la demoiselle en détresse alors tu ne jouais pas souvent à ce jeu là. Ils n'avaient qu'à en trouver une autre, de demoiselle en détresse. En résumé ton enfance n'a été bercé que de joie et de bonne humeur. Il y a eut des cris et des disputes, mais moins souvent qu'on pourrait le croire.

une âme blessée × Tu avais onze ans, ton anniversaire c'était deux jours avant. Ta mère était très occupée et n'avait pas pu être trop présente ce jour là. Tu lui en voulais, terriblement. Parce que tu voulais que tout le monde soit là, parce que tu comptais sur elle. Parce qu'elle était ton modèle. Alors tu lui faisait la tête ce matin là. Lorsqu'elle est venue te souhaiter une bonne journée, te laissant un cadeau sur le coin de la table, un paquet arrivé en retard par la poste. Tu n'as pas daigner répondre. Tu n'as rien dit ce matin là alors qu'elle partait. Mais tu ne pouvais pas deviner qu'elle ne reviendrait pas, jamais. Ton père est rentré blanc comme un linge ce soir là. Les joue dévastées par les larmes. Aucun son compréhensible ne sortait de sa bouche. Tes frères ont tenté de le secouer, pour le faire parler, tandis que tu restais là, muette, à chercher à savoir ce qu'il se passait. Tu n'arrivais pas à comprendre. Tu n'arrivais pas à savoir pourquoi il était aussi dévasté. Qu'est ce qu'il avait bien pu se passer ? Avait il perdu son travail ? Ce n'est qu'une heure plus tard que vous avez enfin su. Vous avez apprit la nouvelle, toi et tes frères et la première chose que tu as ressenti ce n'était pas de la tristesse. Non. La première émotion, c'était la colère. Tu étais tellement en colère contre toi même. Parce que tu ne lui avais pas dit ni au revoir, ni combien tu l'aimais. Ta mère était parti, pour toujours. Tu as passé une semaine enfermée dans ta chambre, sans manger. La faim ne venait pas. Tu pleurait encore et encore, appuyée contre la fenêtre, à observer le paysage. A te souvenir d'elle.

académie athena × Dix huit ans. Deux jours après ton anniversaire. Tu étais assise là, sur la tombe de ta mère. C'était l'anniversaire de sa mort. Et comme chaque année tu étais venue seule, et comme chaque année, tu pleurais sa disparition. Plus le temps passait et plus tu détester cet ivrogne qui l'avait percuté. Lui il avait survécu. Et si tu devais le retrouver, tu le tuerais, tu le sais. Tu n'hésiterais pas.  Parce qu'il t'avais enlevé, ta mère. Tu allais mieux, tu avais grandit, tu avais mûrit. Mais ce jour là restait une épreuve difficile et douloureuse à passer. Ton père venait toujours te rejoindre après deux heures, il passait sa veste sur tes épaules tout doucement. Puis il te demandait de rentrer, parce qu'il fallait préparer le repas, parce qu'il ne fallait pas rester trop longtemps dehors. Même s'il commençait à faire bon, on était en mai, le vent parfois, était froid. Alors tu rentrais avec lui et vous prépariez à manger. Ce jour là, une fois assit à table, ton père t'avais tendu une lettre. Il s'agissait d'une lettre d'admission à l'académie Athena. Académie qui enseignait aux jeunes femmes les sciences, la santé, comment apporter les soins aux militaires blessés. Tu étais ravie de pouvoir te perfectionner en biologie et tu n'as pas hésité une seconde à rejoindre les bancs de l'académie.

évolution × tu t'es rapidement rendue compte que vous n'appreniez pas que les soins dans cette académie féminine. En un sens ça ne t'as pas déplu, et puis tes frère t'avais appris quelques astuces. Mais tu préférais tout de même les cours de sciences aux cours de combats. Tu as grandis et évolué encore durant tes années d'apprentissages. En quatrième année tu est monté en grade, parce que tu as réussit à faire tes preuves. Parce que tu as su montrer qui tu étais et de quoi tu étais capable. Puis la guerre a été officiellement déclarée. Vous avez déménagé dans l'académie masculine, tu ne te souviens plus du nom. Les cours ont rapidement repris et tu t'es spécialisé dans les armes biologiques. Oui c'est ce que tu préfères. Discrètes mais puissantes et efficaces. Rien ne peut leur échapper. Et tu travailles un peu plus ardemment chaque jour pour pouvoir t'améliorer d'autant plus et continuer à évoluer.

sensible tu réagis facilement, voire beaucoup trop facilement à tout ce qu'il se passe autour de toi. Tu ressens les émotions même les plus infimes à fond. Tu as tendance à compatir quand bien même ce n'est pas des plus conseillé quand on s'entraîner à tuer. Souriante il est rare de te voir avec un air triste sur le visage. toujours positive, toujours souriante, tu respires la joie de vivre. difficile de se sentir triste plus de deux secondes avec toi plus joyeuse que toi on fait pas. Toujours en forme, toujours motivée. Tu vis chaque instant à fond, tu ne veux pas rater une miette de ce que la vie peut t'offrir.  Étant une personne franche tu dis assez souvent tout haut ce que tu le monde pense tout bas. Des fois ça peut blesser, sans que tu fasses vraiment attention. Bref tu parles franchement même si ça peut vexer. Pourtant tu n'aime pas quand c'est à toi que ça arrive susceptible au possible tu prends rapidement les choses à coeur. tu te vexes donc facilement et il t'arrives de faire la gueule ouais. ça peut durer des heures avant que tu accepte de pardonner. Tu n'accepte pas les critiques, encore moins lorsqu'elles portent sur ton physisue ou ta façon d'être. narcissique tu n'aime pas grand monde en dehors de toi. Oui tu t'aime et tu assumes totalement. Qui pourrait te satisfaire mieux que toi, franchement. tu as la fâcheuse tendance à perdre le fil distraite il t'en faut pas beaucoup pour te faire dériver d'une chose à une autre. Il t'arrive même d'oublier d'écouter les gens qui te parle parce que tu es trop occupée à observer l'oiseau qui passe près de toi. Tu oublies souvent tes affaires, oubliant que tu les a posé à tel ou tel endroit. Si ta tête n'était pas accroché tu serais capable de l'oublier, elle aussi. superficielle tu te bases beaucoup sur l'apparence. C'est un point important. C'est la première chose que tu regardes chez quelqu'un. Son physique, sa façon de s'habiller, de bouger. Si à ta première impression il ou elle ne te convient pas tu n'iras pas lui parler. Ou alors tu ne seras pas honnête. Bien que la franchise prendra rapidement dessus pour donner ton avis sur le physique de la personne en question. Tout n'est qu'apparence dans ce monde, de toute façon. Tout le monde ment non ? quoiqu'il en soit tu fais toujours en sorte de faire bonne impression, d'être habillée comme il faut.

Le décès de ta mère t'as beaucoup affecté, tu as encore du mal aujourd'hui à le réalisé. Elle ne reviendra pas, tu continueras de grandir auprès de tes frères et de ton père. ◈