Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

« Nan ne me faites pas de mal... Je n'ai rien fait ». Parfaitement planquée du haut d'un petit immeuble comercial, Boontam visait la tête de la victime au travers de la lunette de son sniper. Grâce à son oreillette elle entendait chacune de ses faiblardes paroles. Il n'allait pas tarder à crever avec toutes les tortures qu'ils lui avaient fait subir, il ne lui restait que quelques minutes à vivre. Alors, à quoi bon? « J'ai faim bâtard, qu'est-ce que tu me fais chier ». Alors au prix d'un simple sandwich, elle appuya sur la gachette de l'arme. La balle traversa le carreaux, brisant la vitre en un sourd grondement et vint se loger dans la tête de la pauvre victime. La tueuse s'activa à ranger son arme dans sa malette et placa ses lunettes de soleil sur son nez malgré la nuit qui commençait à tomber. Avant de quitter le toit, elle eut le temps d’apercevoir la tête rougie et veinée de Tao au travers de la fenêtre.

Elle riait de bon cœur en descendant les escaliers qui la séparaient de sa voiture. Elle s'attendait à y retrouver Tao mais il devait être, sans aucun doute, encore en train dévaler les escaliers de l'autre bâtiment. Malheureusement pour lui, elle rangea bien vite son arme dans son coffre et eut le temps de déserter le terrain avant qu'il ne fut arriver dans la rue.
Elle écoutait ces chansons rocks américaines des années 90 sur le poste radio. Ça la faisait bien triper ce genre de musique, surtout après avoir buter quelqu'un. Elle s'éclatait à chanter les refrains de sa voix grave tout en conduisant comme une timbrée. Il y avait cette adrénaline, l'adrénaline de la mort, qui la possédait totalement. Beau nombre de conducteur klaxonnait à son passage, mais cette folie meurtrière était si forte qu'elle aurait pu leur foncer dedans. Seulement, sa voiture aurait été aussi endommagée et peut-être que la perte d'un otage et d'une voiture dans la même journée était comment dire... de trop.
Elle finit par se garer sur le parking d'un centre commercial calamiteux. La sandwicherie était au troisième étage, mais aller haut ne la dérangeait jamais, surtout lorsque c'était pour réfléchir ou juste... se cacher.

Boontam ne pointa pas le bout de son nez avant vingt-deux heures quarante-cinq à la planque. Elle avait rapporté des brioches, histoire de se faire « pardonner » mais elle savait que ça ne ferait qu'enfoncer le couteau dans la plaie et ça lui plaisait rudement. En rentrant, elle interpella un terroriste qui passait par là.
« Dis à Tao que je suis là. »
Le connaissant, il devait certainement l'attendre afin de la remettre à sa place. Ce genre de situation était devenue un schéma de leur vie mutuelle.
Elle se dirigea vers la petite pièce qui leur servait de cuisine et y déposa les brioches sur la table. Elle n'hésita pas à s'installer bien plus que confortablement sur une chaise. Affalée dessus, elle remonta même ses pieds sur la table. Et pourquoi ne pas se permettre d'allumer une petite cigarette? Après tout, c'était de la rigolade.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Oh la salope! La rage monte à une vitesse exponentielle dans le corps de Tao, son sang boue et son esprit ne pense qu'à étriper cette chienne de Boontam. Le chinois implose littéralement, alors que le corps de l'otage gît encore sur le sol après reçu une balle de sniper en pleine tête, Tao lui donne un coup de pied haineux pour se défouler un temps soit peu. Il sort après avoir enfilé sa cagoule, enragé, afin de pouvoir attraper cette donzelle et lui faire payer son arrogance. Pas moyen de la trouver, elle s'est déjà enfuie. En rogne, le chef peste et retourne au QG où alors il malmène quiconque ose se la ramener. Fort heureusement, la mort de cet otage n'a pas mis en échec la mission, autrement Boontam serait déjà morte à l'heure qu'il est.

Cette femme, vénale, est le portrait craché d'un serpent diabolique, sensuel, envoûtant, rapide et perfide. Dans son bureau, assis sur son siège, ses doigts tapotent encore et encore contre le bois de son bureau, aigri, amer. Enfin, quelqu'un ose toquer à sa porte pour lui annoncer craintivement que la sniper est arrivée. Il en faut pas moins pour que Tao se lève d'un bond et s'empresse jusque la cuisine. Pas de pitié, une fois dans la pièce, il se jette sur elle, l'une de ses mains se pressant sur son cou pour l'étrangler tandis qu'il fait s'échouer la demoiselle sur le sol en s'agenouillant lui même pour maintenir son emprise sur elle. « Sale chienne ! D'où tu te permets? Rappelle-toi ton rang! » Sa main appuie un peu plus fortement avant de relâcher l'emprise et de repousser violemment la mâchoire de la jeune femme d'un coup de main. Sa main se pose sur la joue de Boontam qu'elle caresse délicatement. « T'es maso c'est ça? Tu désobéis pour te faire frapper? » Maintenant qu'il l'observe, il souhaite la tuer autant qu'il la désire. Cette femme est à double tranchants, cette femme est horrible, excitante.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Boontam fumait posément sa petite cigarette. Son sourire affichait fierté et victoire sur son doux visage: les pas de Tao retentissaient avec une force incroyable. Ni une, ni deux, il était déjà dans la cuisine, se ruant sur la belle pour la plaquer au sol. Ceci se fit non sans douleur et Boontam sentit parfaitement son crâne se cogner contre le linoléum sale. Il l'étranglait avec certaine passion tandis qu'elle le fixait en gardant un visage neutre et bleuie. Si elle l'avait pu, elle se serait esclaffer à s'en arracher les poumons, mais l'air lui manquait trop pour ça. Il la frappa, rougissant ainsi sa joue. Mais la main qui emprisonnait sa gorge se desserra subitement comme si il ressentait une once de regret face à ce geste cruel. Boontam vit immédiatement le doute qui traversa les yeux de Tao. Alors, elle inversa leur position en enfonçant ainsi ses ongles dans la gorge viril de son chef. « La chienne était en manque de croquettes, petit con ». Comme d'habitude elle s'exprimait dans un chinois approximatif, mal préparé, saupoudré d'un accent thaïlandais étrange.
Elle releva avec douceur le visage de Tao, faisant ainsi mine de l'embrasser. Sa langue pointue glissa sur ses lèvres entrouvertes à la quête d'un peu plus d'oxygène. Leurs respirations brûlantes se mélangèrent un court instant. Mais Boontam ne faisait jamais dans la dentelle et elle frappa avec violence le crâne du terroriste contre le sol, sans pour autant le lui éclater. « Ton otage de merde allait de toutes façons crever. La prochaine fois, laisse moi bouffer avant de m’emmener en mission. » Sur ces mots elle le lâcha et se releva en vitesse. Elle écrasa sa défunte cigarette contre la table, brûlant le bois meurtris par ses utilisateurs.


« Sale con. », cette fois-ci elle parlait dans sa langue maternelle, à elle même. Elle massait sa gorge lacérée par ses veines grossies et frotta sa joue brûlante. « Encore un peu et je t'aurais butté », mais il devait savoir qu'il jouait à un jeu dangereux en osant la frapper de la sorte: il n'était pas si con que ça.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Il a pas tout compris le Tao, pourquoi en ce moment même il se fait étrangler par une donzelle? C'est juste pas normal, pas logique. Etre dominé de la sorte, ça n'est pas concevable dans son esprit. Il est tellement sous le choc qu'il ne réagit pas, que tel un pantin il se laisse faire, qu'il tente en vain de récupérer un peu d'air. Il devra cacher son cou quelques jours, personne ne doit savoir qu'une meuf a réussi à avoir emprise sur lui. Violente, elle balance la tête de Tao contre le sol, mais trop fier, il n'émet aucun son, se permet simplement de crisper son visage de douleur, c'est suffisant à montrer. Une fois qu'elle le laisse, il ne se donne pas de temps pour récupérer ou pour amoindrir la douleur en massant son cou. Il se redresse tant bien que mal afin de pousser la jeune femme contre la table, dos au bois et de se poser au-dessus d'elle. L'une de ses mains empoigne la crinière douce de Boontam, l'autre plante ses doigts dans la hanche de la demoiselle jusqu'à que celle-ci devienne bleue. « La chienne doit apprendre à mériter sa bouffe! » Ses lèvres s'approchent de l'oreille de la belle et d'un ton menaçant, murmurent presque « Maugréer en Thaï ça sert à que dalle, fais gaffe. » La main précédemment plantée dans le corps de la belle, se glisse sous son pantalon ainsi que sous son bas pour y saluer sa petite fleur et la malmener subitement. La chienne il va la prendre, et un jour, il la tuera de ses propres mains.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Elle ne l'avait jamais vu en colère. Enfin, pas autant... Ça la faisait, du coup, bien rire. Il tirait ses cheveux, triturait sa chatte mais elle ne cessait de se marrer. Ses doigts maladroits par son impétuosité ne lui procuraient aucun plaisir, ni même un simple spasme. Ils peinaient à détrousser son clitoris et à entrer et sortir d'un trou encore bien sec. Elle le comparait mentalement à un puceau désespéré en manque de cul. Cette attitude nerveuse lui inspirait une certaine pitié.
Elle n'arrivait pas à entrevoir clairement les expressions du visage de Tao. Mais elle savait qu'elle n'y dénichait aucune fierté. Il avait beau enfoncer son majeur aussi profondément qu'il le voulait, Boontam ne laissait rien paraître; aucune douleur, aucun plaisir.

« T'as fini? »  Il était tant de mettre fin à ses gamineries. Si il voulait du sexe, il suffisait de demander. Il sera servi comme jamais il l'eut été.
D'un coup sec de la tête, Boontam libéra sa chevelure de l'emprise malsaine de Tao. Elle perdit quelques mèches mais eut le plaisir d'agréer le front de son chef d'un coup de boule bien placé. Rapidement, elle se fit rouler avec lui vers le sol, glissant au préalable sa paume derrière le crâne de son amant pour le protéger du choc. Une nouvelle fois, elle le dominait parfaitement.
Installée en amazone sur son ventre, elle put retirer aisément la main baladeuse qui lui malmenait l'intimité. Elle se permit de l’amener vers son visage, se caressant ainsi la joue avec, tout en descendant son buste, encore et encore, jusqu'à ce que ses lèvres rencontrèrent celles de Tao. Elle l'embrassait avec une certaine tendresse assez inattendue. Pourquoi? Parce qu'elle n'est pas conne. Elle savait très bien que si elle restait trop violente, elle aurait le droit au revers de la médaille en pleine face; et il serait pas des moindres.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Boontam est-elle frigide? Ne ressentir aucun plaisir, okay, c'est normal, il n'agissait pas de la sorte pour qu'elle ressente quelque chose d'agréable, mais de là à ne pas avoir mal, en voici une femme bien glacée à l'intérieur. Encore maintenant, il se demande comme il arrive à la faire jouir lorsqu'ensemble, ils font l'amour. La question de la jeune femme le déride et un éclat de rire perceptible s'échappe d'entre ses lèvres. Il n'a même pas le temps de stopper ses gestes qu'il se prend un coup de boule en pleine poire. Sonné, pour le moment, il ne maîtrise plus rien, Boontam fait ce que bon lui semble avec son corps. Ses lèvres rencontrèrent celles de la Thai, soupirant d'aise, il attendit qu'elle rompe le contact pour déclarer « Tu veux vraiment crever... » Tao se libéra de son emprise, restant de gré sous son amante. Il reprit leur baiser tandis que ses mains se baladèrent alors sous le haut de Boontam, l'une caressant adroitement l'une de ses hanches, l'autre, se faufilant sous le soutient-gorge pour y cajoler sa poitrine. Cette relation n'est pas saine du tout mais des terroristes doivent-ils se préoccuper de ça?

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

Si elle veut vraiment crever ? Oh oui qu'elle crèverait, mais que pour la baise - et surtout sa baise. Boontam se laissait transporter par l'échange langoureux qu'il lui offrait. Elle y répondant avec cette vigueur qui la possédait à chaque fois qu'elle était excitée. Elle faisait rouler sa langue avec celle de Tao tout en s'agrippant à son visage pour stabiliser au maximum sa bouche. Elle ne cessait de le provoquer. L'érotisme et la sensualité qui émanaient d'elle étaient fabuleuses et impressionnantes. La colère de l'homme semblait s'être évanouie pour laisser place à sa nature humaine qui s'était fortement réveillée. Il pelotait de sa main chaude l'un des seins rond de Boo; il avait toujours ce même touché abrupte mais précis. Il savait parfaitement comment malaxer une poitrine et ce pour la plus grande jouissance de sa belle.
Un murmure chaud aux allures érotiques s'échappa des lèvres de la douce. Son corps brûlait follement. Elle leva ses yeux noirs rempli d'envie vers ceux de son partenaire. Ses prunelles brillantes l'appelaient, le saluaient et l'invitaient à venir. Mais où ? Ça, il le savait déjà.
Boontam se laissa tomber  en arrière tout en attirant le corps de son amant contre elle. Elle remonta son t-shirt jusqu'à en dévoiler la totalité de son soutien-gorge. Elle n'avait pas l'envie de le retirer dans sa totalité, toute sa force était concentrée à autre chose. En effet, ses mains discrètes s'étaient habilement faufilées auprès de la ceinture masculine. L'une frottait le tissus du jean avec une candeur à en rendre fou, l'autre déboutonnait petit à petit les obstacles qui l'empêchait de se glisser à l'intérieur de la fente.

Qu'est-ce que tu as fait ?!

boontam & tao

La dévorer, voilà ce qu'il compte faire de Boontam dans quelques instants. La croquer toute crue, toute chaude, toute juteuse. Tao ne fait pas dans la dentelle, il la possède dans son entièreté, et pour ce faire, il lui fait croire que c'est elle qui possède l'emprise, que c'est elle qui gère leur ébat. Il laisse à Boontam le loisir de le dévêtir de ce tissu qui les empêche de s'unir. Un sourire narquois aux lèvres, il s'empare encore et encore de celles de la thaïlandaise. Un soupire discret s'échappe d'entres elles pour se déposer un souffle contre la peau doucereuse du cou de sa belle, là où il a niché sa tête quelques instants. La lenteur des gestes de la demoiselle l'agace et le chinois compte bien changer la cadence. Ses mains se baladent avidement tandis qu'il rend son amante aussi nue que lui l'est. Pas une seconde de plus, il se lance et vient visiter son intérieur, d'un coup sec et vif, à l'instar de ses états d'âme. Il désire autant la punir que la faire sienne, autant la faire taire que crier. Ses mains s'agrippent aux hanches de Boontam afin de mieux se fondre en elle. Son regard la transperce et ses lèvres la croque gentiment sa joue.